[D&D] Récits fragmentaires et nouvelles sur le Mitan

Vos parties elles déchirent ! N'en perdez pas la trace, faites profiter les malheureux absents.

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Faramir
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[D&D] Récits fragmentaires et nouvelles sur le Mitan

Message par Faramir »

[Le messager Paulin, partie 1]

Paulin, jeune messager du « Poney sémillant », venait de recevoir sa première mission de la journée. La mission est urgente et bien payée. En tant normal, il n’aurait pas été choisi, mes ses aînés étaient partis en mission. Le jeune Paulin était réjouis, en effet cela suffirait à payer le traitement de sa mère souffrante. Il ne savait pas dans quoi il s'embarquait...

Pourtant des signes flagrants étaient visibles.
Tout d’abord, la rémunération était bien trop élevée pour livrer une simple lettre.

La lettre munie d’un cachet de l’enclave d'émeraude est par essence curieuse, il est connu que les druides sont peu friands de la culture écrite.

Le destinataire de la lettre résiderait dans la très modeste auberge du Lutin estropié.
Un occupant régulier de ce genre d’établissement est assurément plus riche que le pauvre Paulin, mais pas au point de recevoir une lettre cachetée.

Ensuite la cliente, n’était pas banale.
Une jeune adolescente ayant un bas du corps d’une jument…

La jeune femme très athlétique, habillé d’une armure de cuir richement travaillé, et d’un pagne rouge, semblait très impatiente. La couleur de la robe de sa partie équestre, la largeur du thorax, l’encolure longue et arquée, le crins soyeux et peu abondants ainsi que sa démarche, faisaient penser à un Pur-sang Calishite. Le destinataire de la lettre résiderait dans la très modeste auberge du Lutin estropié.
Un occupant régulier de ce genre d’établissement est assurément plus riche que le pauvre Paulin, mais pas au point de recevoir une lettre cachetée.

L’opportunité inespérée de faire preuve de piété filiale avait certainement aveuglé ce jeune homme. Il partit d’un pas vif, l'œil confiant vers sa destination.

Arrivé presque à sa destination, un nain à la figure peu honnête, l’acosta brutalement.

“ - Hé, là le jeunot ! cria le nain.

Je suis pressé, dit Paulin, trouvez vous une autre âme naïve. “

Le nain rougit de colère, et sortit une dague redoutablement affutée.

“ - Canaille, je te jure que tu vas me trouver du temps, et pas qu’un peu !

Monsieur, commença le jeune homme.

Maître Frederish, tout nain, est maître en son domaine .
Mais revenons à notre affaire jeune effronté, que vaut la présence d’un léche de la haute dans ce quartier ? demanda le nain.”

Le jeune Paulin, craignant pour sa vie, raconta tout, essayant de susciter un peu d'empathie dans le cœur de pierre du nain. Frederish resta de marbre aux mentions d’une mère gravement malade, il n’avait jamais connu la sienne.
Paulin conscient que sa vie tenait qu’à un fil, était pris de vertiges et pâlissait à vue d'œil. Une prêtresse arrivant d’une ruelle adjacente, vint à son secours.

“ - Hola ! Maître Nain, dit la jeune femme, par Amaunator, ranger votre arme.
S'il vous a causé du tort, je suis prêt à offrir réparation.

10 pièces d’or, dit le nain avec un sourire narquois.

Combien !?, s’exclama la prêtresse.

10 pièces d’or, répéta calmement le nain.

C’est une somme, souffla la prêtresse en comptant les pièces se trouvant dans sa bourse.

C’est le prix d’une vie, dit le nain, cumulé avec les intérêts de types ingératoire. Et oui, jeunette la bonté à un prix, aucune bonne action n’est gratuite, sinon tout le monde serait saint en ce monde.

Tenez, dit sèchement la prêtresse.”

Le nain se mit à rire, en comptant les pièces, et jeta une pièce aux pieds de Paulin.

“ - Il est bon, dit le nain en partant, de connaître la valeur de sa vie.”

La jeune prêtresse examina Paulin, et incanta une prière de guérison.

“ - Buvez un peu d’eau, dit la prêtresse, vous êtes aussi pâle qu’un mort.
Je suis Lupita, prêtresse itinérante d’Amaunator, reprenez vos esprits, que vous est il arriver ?”
Le jeune Paulin lui raconta tout. La prêtresse compatissante lui proposa de l’accompagner à l’auberge et l’incita à la plus grande prudence vis-à -vis des drows. Récemment, une drow c’est vue sa tête être mise à prix, tellement elle était malveillante…
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Faramir
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Re: [D&D] Récits fragmentaires et nouvelles sur le Mitan

Message par Faramir »

[Les quatre Mystérieux, Partie 1]
Dans l’enceinte d’une auberge populaire, quatre associés discutaient autour d’une table.
Maedros, un fier elfe regardait avec tristesse sa chevelure.
Lupita, une jeune prêtresse tenta de le consoler.
“- Ils ont fait du bon travail, dit gentiment Lupita, personne ne penserait que tu portes une perruque. Tu fais partie des elfes avec une durée de vie extraordinaire,qu’est ce qu'un an sans avoir de cheveux ?
La mort dans l'âme, l’elfe lui répondit, tu ne peux pas comprendre, Lupita, nous mettant plus de temps à vieillir.
-Arrête avec ton humeur sombre, le coupa Frederich le nain, tu es plus riche de nous tous, et à ta place, j’aurais étais prêts à raser ma barbe.”
Alors que Frederich finit sa phrase, il me mit à devenir livide, en s’imaginant sans barbe.
Voyant son camarade défaillir, Tadeus, un homme élégant en tenue de mousquetaire, prit la relève.
“-Voyant Maedros, n’es tu pas un elfe fier ?
-Si bien sûr, s’empressa de répondre Maedros.
-N’es tu pas la personne la plus cultivée, repris théâtralement Tadeus, la plus intelligente parmis nous, voir que dis je, de la ville !
-Là n’est pas le sujet, dit Maedros, en tentant en vain de cacher sa suffisance, il me faudra 50 ans pour que mes cheveux repoussent… Plus sérieusement, Amro était là, au Zentarim.”
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Faramir
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Re: [D&D] Récits fragmentaires et nouvelles sur le Mitan

Message par Faramir »

[Une histoire de capes et de poings, Partie 1]
C'est au tour d'un carrosse noir ébène, sans armoiries, mais agrémenté d'ornements et de motifs argentés, de s'arréter.
Le cocher arrêta le carrosse, avec une aisance certaine, et une précision millimétrée. Le serviteur a ses côtés se précipita pour ouvrir la porte du carrosse. Un vent perfide, et une action un peu précipité de sa part, provoquèrent la chute de son couvre-chef au moment même, où il se mit à ouvrir la porte.
Alors que la foule s’apprêtait à rire grassement de l'infortune de ce serviteur, il réussit à rattraper son chapeau, en faisant passé son geste pour une révérence aux hôtes du carrosse. Un silence s’abattit sur la place, suivit de quelques applaudissements.



Un gentilhomme, ayant une barbe au style Cormyrien parfaitement taillé, sorti du carrosse. Une aura de mystère entourait cet homme et cela était amplifié par un masque de loup, fait de métal et de rubans de soie, qui masquait la partie supérieur de son visage. Il assista élégamment la sortie de sa dame.
Dame qui se révéla être une sublime créature ayant une peau blanche comme la neige, un visage partiellement dissimulé par un masque de renard, des cheveux blond froids, une silhouette élancée, habillée d'une robe de velours rouge bordeaux décoré d'hirondelle noirs et de broderies au fils d'or.
La tenu du gentilhomme est bien entendu assorti. Même si elle est un peu plus terne et un peu plus épurée, elle reste particulièrement élégante.
La cape, le chapeau à panache, et des bottes de cavalerie cirées, permet un savant mélange entre un style soigné et martial.

Leur entrée dans l'opéra, laissera à tous les spectateurs de la scène, un souvenir impérissable, digne des récits des troubadours, narrant l'entrée de la royauté dans un palace. Le futur grand peintre Don Morelli, tirera de cette scène sa plus belle toile.
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